14 janv. 2017

I was here





Vous êtes vous déjà demandé quelle trace vous laisseriez dans le monde si vous partiez demain? On ne parle jamais en mal des morts mais les témoignages seraient-ils sincères? Aurez-vous l'impression d'avoir apporté quelque chose à ce monde? Pourrez-vous dire "j'étais là"?

Plus que jamais, je sais que rien n'est acquis. Les gens et les choses qu'on aime disparaissent parfois parce qu'on n'a pas su les garder, parfois parce que c'était le destin. Rien n'est acquis. En un claquement de doigt, tout peut changer. On peut tout perdre comme on peut tout gagner. En un claquement de doigt.

Nous n'allons pas tous découvrir la pénicilline ou le prochain vaccin qui va sauver la planète. Nous ne pourrons pas tous faire la une des magazines ou avoir nos noms dans le dictionnaire. Nous avons pourtant un rôle à jouer. Nous ne sommes pas là pour rien. Nous devons apporter des sourires, changer des vies. Un petit geste peut faire beaucoup. Un mot à quelqu'un qui va mal pourrait lui donner un nouveau souffle. Un coup de pouce à un inconnu pourrait être son nouveau départ.

J'étais là. Les départs sont toujours douloureux mais les gens se souviennent des sentiments qu'ils ont eu à notre contact. Les souvenirs sont tout ce qu'on a, à la fin. À la fin d'une relation, à la fin d'une mission, à la fin d'un voyage. Les souvenirs, ce sont nos empreintes, ce qui reste après nous.

S'appliquer à laisser un bon souvenir tel un doux parfum qui chatouille les narines de ceux qui pensent à nous, qui les fait sourire et se rappeler que nous étions là.

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